Ulquiorra Schiffer ¤ Admin | Espada #4 | Vasto Lorde ¤
Nombre de messages : 814 Age : 33 Localisation : Dans les méandres profondes de vos esprits tordus... Date d'inscription : 22/01/2008
Feuille de personnage Nom de l'arme ( Zanpakutôh , Pouvoirs Spéciales , ect .. ): Niveau: (16/20) Expérience: (50/100)
| Sujet: Ulquiorra Schiffer VS Ichimaru Gin Dim 10 Fév - 5:31 | |
| Dans le silence d’une plaine déserte, calme et presque paisible, si ce n’était pas des nuages grisonnants, noirs par endroits, qui couvraient le ciel, Ulquiorra apparut par son Sonido. Il regarda tout autour de lui, son regard glacial parcourant la vaste étendue herbeuse et sans relief qui s’étendait sur au moins un kilomètre de chaque côté. Au delà, il n’y avait rien d’autre que des montagnes, des montagnes et de minces sections boisées à la base de celles-ci. Un lieu éloigné de tout, privé du monde des hommes, tout comme de celui des Arrancars. Un lieu parfait pour un combat titanesque entre deux êtres de destruction.
L’Espada #4 se mit à marcher, sans but apparent. Il laissait ses pas dériver, le mener vers n’importe quelle partie de la plaine, peu lui importait. Il se fichait éperdument du lieu, ce qui l’intéressait au moins un peu, c’était la raison pourquoi il avait été convoqué ici. Un combat contre Gin. Ce crétin sans vergogne, au sourire aussi imbécile qu’il l’était en réalité. Gin était de ces personnes qui dégoutaient Ulquiorra par une attitude bornée, trop indépendante et relativement sarcastique sans aucune raison réellement valable. Mais néanmoins, Ichimaru Gin avait un avantage en sa possession ; il était fort. Suffisamment fort pour qu’Ulquiorra se dise qu’il devrait faire attention à lui malgré le dégoût qu’il lui inspirait.
’’Oui… je veillerai à te faire ravaler ton sourire, Gin…
Et il le ferait avec ce qu’il n’avait pas éprouvé depuis un trop grand nombre d’années : du plaisir. Car il ne doutait pas qu’il prendrait plaisir, au bout du compte, à combattre cet imbécile heureux, même s’il se devait d’y laisser trop. Un combat satisfaisant valait bien quelques sacrifices. Car ‘était bien ce qu’il n’avait encore plus eu depuis bien trop longtemps également. Un combat satisfaisant. Même ce Kusosaki Ichigo, qui détenait pourtant des capacités et un potentiel au dessus de la normale, ne représentait aux yeux d’Ulquiorra qu’un gamin sans cervelle fonçant comme un ahuri. Si cette technique marchait avec certains, elle ne fonctionnait plus face à de réels adversaires.
Revenant au moment présent, où il marchait calmement comme d’habitude, une main doucement posée sur la poignée de son Zanpakuto, Ulquiorra embrassa du regard le paysage qui s’offrait à ses yeux. Il pensa à nouveau que l’endroit n’aurait pas pu être mieux choisi. Un endroit désert, loin de tout, sans gêneurs d’une espèce quelconque. Visiblement, même les animaux semblaient prendre soin d’éviter cette vaste étendue herbeuse à découvert. Heureusement pour eux. L’Espada leva les yeux au ciel, observant les nuages menaçants qui recouvraient l’emplacement où aurait normalement été le soleil à cette heure. Curieusement, ce fut une chose qu’Ulquiorra regretta. Le soleil, curieusement, était quelque chose qu’il appréciait bien. Tout simplement car il s’agissait d’un réel soleil, et pas d’une lumière artificielle, comme dans le Hueco Mundo. Il semblait bien que les nuages voulaient persister dans leur forte et évidente tentative d’élever dans les environs un climat sombre, quelque peu frigorifiant. Il n’aurait donc aucun mal à se mettre dans l’esprit pour commencer un combat digne de ce nom.
Mais trêve de parlotte, de pensées et de constatations inutiles en ce moment même. Ulquiorra avait beau avoir l’habitude d’évaluer autant que possible les lieux de combat dans lesquels il arrivait, celui-ci n’avait pas grand-chose de fabuleux. Il était donc facile et bien rapide d’en faire le tour. Le relief plat permettrait des pointes de vitesse impeccables, les montagnes pourraient devenir une source de matériaux d’attaque improvisés, les arbres pouvaient devenir un camouflage en cas de besoin. Sinon, le reste des détails était si minime qu’il ne méritait pas vraiment qu’on s’y attarde. L’analyse était donc faite.
Sur cette pensée simpliste, l’Espada, le regard toujours rivé au ciel, ferma lentement les yeux, relayant à ses oreilles le soin de couvrir ce que ses yeux ne pouvaient plus faire. Il veillerait donc, non pas à voir, mais bien à entendre son adversaire arriver. Et en attendant, pourquoi ne pas se mettre dans l’esprit propice… | |
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