La thérapie du shopping (tu parles XD)

(Bon bah Syn, t’as dit que t’étais d’accord pour du Karakura Real, alors voilà^^ Mais j’ai pas fait l’hôtel, nan (XD). Faut se garder une gêne non? Je parle surtout pour moi, mais bon…¬¬
Bon, je te laisse donc décider de la suite, ma chérie ^_______^)

Dans la ville de Karakura, les gens se pressaient dans les rues, marchant les uns entre les autres, les uns chargés de paquets, les autres parlant de vive voix dans le tumulte de la rue commerçante. Mais même si le niveau ambiant avait quelque chose d’assourdissant, ce vacarme dans le coin n’était absolument rien comparé à ce que le vrai coin des boutiques achalandées produisait. C’était à vous rendre complètement dingue. Comment les gens faisaient-ils pour résister depuis si longtemps à la pression des lieux bondés dans ce genre? C’était une chose qui échappait à Ulquiorra.
Le jeune homme, à la peau pâle, le regard quelque peu triste et les cheveux d’ébène qui poussaient les gens à le croire gothique, passait depuis quelques minutes son temps à glandouiller devant un magasin général parmi tant d’autres dans le coin. Une petite boutique à l’ancienne, avec un côté rustique charmant. Le genre de chose qui attirait pour son allure ‘’fait maison’’. Et puis, c’était un des magasins réputés pour la qualité de ses produits. En cet après-midi mi-nuageux de la ville de Karakura, Ulquiorra avait été entraîné par Synestasia, presque contre son gré, pour aller faire un tour dans le coin des marchands divers, autant les boutiques de vêtements, que d’antiquités, de babioles et de nourriture en touts genres, sucrée, salées, marinée, frite. Il avait l’impression d’avoir tout vu ce qu’il pouvait se vendre dans le monde en un après-midi. Mais il fallait bien avouer qu’une fois qu’elle était partie, Synestasia n’était généralement pas possible à arrêter avant d’être satisfaite dans ce qu’elle souhaitait. Ce qui pouvait s’avérer long parfois, mais elle en revenait toujours avec le sourire. Et pour Ulquiorra, c’était bien suffisant.

Immobile sur le pas de la porte, Ulquiorra, les mains dans les poches de ses pantalons amples, jeta un regard à ce qu’il portait. Il se demanda pourquoi il avait décidé de mettre cette horrible veste vert foncé par-dessus le chandail à manches courtes qu’il avait avant de partir. Sans doute pour éviter à sa peau un soleil qui avait finalement décidé de se cacher, tout juste pour le narguer. Mais finalement, cette saleté le protégeait du vent, alors il ne se plaignait pas. Il releva la tête, observant une nouvelle fois la foule se masser à des endroits bien précis, puis passer en trombe vers un autre endroit, au grand plaisir d’un marchant, pour le grand désarroi de l’autre. Décidément, le domaine de propriétaire de boutique, c’était une vraie jungle.

Après quelques instants à rester encore et toujours appuyé sur la vitrine avant du magasin où Synestasia traînait depuis tout à l’heure, Ulquiorra finit par regarder sa montre. Ça faisait au dessus de quinze minutes qu’elle était là-dedans. Ah et puis zut, il n’allait quand même pas passer tout son temps à l’attendre comme un glandu. Il laissa donc échapper un soupir, puis se redressa sur ses pieds à l’aide d’un élan, il fallait le dire, plutôt mollasson. Il sortit les mains de ses poches, et entra dans la boutique.

Dès son entrée, Ulquiorra fut assailli par une forte odeur d’un mélange de muscade, de curry et d’un tas d’autres épices. La raison était simple : c’était justement l’étagère à épices qui avait été placée à l’entrée du magasin. Et puur faire quoi, hein? Pour masquer l’odeur du détergent du plancher en bouchant les narines dès l’entrée?(¬¬’) Peu importe. Le jeune homme avança lentement, évaluant la grosseur du bâtiment. Finalement, ce magasin était bien plus grand qu’il n’y paraissait vu de dehors. Et il possédait même un deuxième étage. Au premier, c’était les denrées, les épices, les vêtements dans un coin, les outils dans un autre. Et au deuxième, et bah… tout le reste, quoi. Mouais, le magasin valait probablement la peine de s’y attarder, tout bien réfléchi. Et si ces produits étaient aussi bons que les vendeurs le prétendaient, c’était relativement bien…

Ulquiorra avança encore, à pas lents, passant entre deux étagères de jouets pour enfants, puis se retrouvant devant l’escalier en colimaçon qui menait au deuxième étage. Une petite porte écrite ‘’Réservé aux employés’’ était à moitié dissimulée derrière le dit escalier. Il regarda aux alentours, à la recherche de la silhouette voyante de Synestasia, autant pas sa coiffure flamboyante en général, que par ses attraits physiques. Ces mêmes attraits lui avaient même donné un escompte, un jour! (XD)

Finalement, Ulquiorra ne vit pas, mais entendit ce qu’il recherchait. La voix de Synestasia venait de percer à travers toutes les autres, en un cri bref, à mi-voix, d’une voix aigue alors qu’elle venait vraisemblablement de trouver quelque chose qu’elle aimait. Le jeune homme se dirigea vers l’emplacement où il avait entendu la voix de cette dernière. Il la trouva, penchée sur il ne savait quoi, poussant des légers murmures d’admiration. Ulquiorra regarda partout autour, puis son regard revint se poser sur Synestasia.

’’Tu en as encore pour longtemps, dis?’’

Vu l’admiration qu’elle vouait en ce moment à une chose qu’il n’arrivait pas à voir, Ulquiorra se demanda si elle allait même juste l’entendre. Il fallait dire que Synestasia restait dans son petit monde à elle, une fois qu’elle y était entrée. Le seul moyen de la faire sortir de sa bulle, c’était de lui crier dessus. Et Ulquiorra espéra qu’il n’aurait pas à le faire ici.

Il attendit donc une réaction, n’importe laquelle, essayant de voir subtilement par la même occasion ce qui pouvait tant retenir l’attention de Synestasia.

Ulquiorra attendit à peine quelques secondes avant que Synestasia finisse par se retourner. C'est à ce moment qu'il aperçut justement l'objet en particulier qui retenait tant l'attention de cette dernière: une peluche. Ah non, pas une peluche! S'il y avait bien une chose qu'Ulquiorra savait à propos de Syn, c'était que si une de ces choses lui plaisait, elle n'aurait jamais de repos avant de l'avoir. Il se demandait bien pourquoi, surtout que c'était souvent lui qui payait. Synestasia avait la curieuse habitude d'oublier son argent lorsqu'ils partaient faire les boutiques. C'était une habitude qu'elle aurait pu changer depuis longtemps, mais Ulquiorra finissait toujours par céder, alors quelle utilité à changer son attitude?

Ulquiorra rebaissa les yeux vers le visage de Synestasia, et son visage changea radicalement. Oh non, pas ça... pas le regard de chien battu. C'était sûrement, et incontestablement la meilleure arme que Syn pouvait sortir contre lui. C'était ce qu'on pouvait considérer comme l'arme ultime pour le faire flancher. Et elle le savait parfaitement. Justement, elle le savait, quand on y repense...

Devant ce visage, Ulquiorra fut pris au dépourvu, et cela apparut dans ses gestes. Il resta la bouche mi-ouverte, incapable de parler, alors qu'il succombait lentement mais sûrement au regard qui le fixait d'un air qui donnait l'impression de porter toute la souffrance du monde. Mais pourquoi il avait fallu que ce soit justement Syn qui puisse le manipuler de cette façon??? Il détestait ça, mais ça mettait tellement son visage en valeur. Son beau visage... Ulquiorra se secoua la tête ; ça n'était vraiment pas le moment de sombrer dans ce genre de pensées. Car il savait pertinnement qu'avec Syn, une seule faiblesse, un seul faux mouvement, et la guillotine tombait. Il se força donc à résister, son visage prenant une teinte légèrement rosée, alors que sa bouche se serrait dans un rictus manqué pour cacher ses efforts de résistance. Efforts qui durèrent... dix secondes...Ulquiorra finit par laisser tomber les épaules, lâchant un soupir désespéré face à sa propre faiblesse. Mais pourquoi? Il devait réellement se renforcer, où elle ferait ce qu'elle voudrait de lui dans pas longtemps(oh ouiiiiiii *__*). Il releva finalement les yeux du sol, allant fixer ceux de Synestasia. Sa bouche avait pris une apparence à moitié boudeuse.

''Bon, ça va... Mais ne traînes pas trop, d'accord?''

En disant la fin de la phrase, il tenta de sourire à moitié, ce qui lui donna une allure quelque peu bizarre. Enfin bon, l'essentiel était là, c'était tout ce qui importait. Il voulait enlever à tout pris cet air de chien abattu sur le visage de Synestasia. Parce qu'il ne trouvait pas de moyen de se remettre, si elle gardait ça sur son visage. Se redressant finalement, Ulquiorra jeta un regard en direction du soit-disant vendeur. Être un personnage de dessins animés(XD), il lui aurait apparu la gigantesque goutte d'eau sur la tempe, tellement l'homme en question avait l'air d'un imbécile. Et complètement bourré, en plus. Un escompte... plutôt une faveur qui espérait un retour, oui. Mais bon, connaissant Synestasia comme il la connaissait, si ce gros ivrogne essayait de s'imposer, il trouverait à qui parler en cette belle jeune fille.

La réaction de Synestasia ne fut pas exactement celle à laquelle s’attendait Ulquiorra. Il avait envisagé une moue boudeuse, voire peut-être un renforcement de la figure de chien battu. Il avait espéré de tout son cœur que ça ne serait pas la deuxième option. Mais il la regarda tourner la tête, et regarder le gros marchand avec sa bouteille à la main, qui la reluquait encore en lui faisant un clin d’œil. Son sourire lui donnait l’allure d’une sorte de croisement bizarre entre un porc, un rat et un gorille. Quelque chose qui n’était pas particulièrement beau à voir pour les yeux. Et Ulquiorra n’osait même pas imaginer l’odeur autour de cette grosse barrique, et au vu du détour que les clients prenaient tout autour, il avait probablement raison sur ce point. Mais bon, ça n’était qu’un crétin de plus. Et si cet imbécile était le proprio de l’endroit, soit il avait vraiment un truc infaillible, soit les gens étaient de plus en plus stupides dans leurs achats. Difficile de choisir…

Ulquiorra retourna ensuite la tête vers Syn dans le but de reprendre la parole, mais il fut pris par surprise lorsque celle-ci s’élança dans sa direction. Il se bougea d’un coup pour l’éviter, mais elle attrapa sa main droite, pour ensuite le traîner comme un bolide à travers le magasin. À trois reprises, il passa à un cheveu de se retrouver réduit à être trainé tel un sac de pommes de terre en se plantant dans quelqu’un, ou dans un article sur le sol. Ils sortirent finalement tous deux du magasin, Ulquiorra passant près de foncer tête première dans Synestasia à cause de son brusque freinage. Elle regarda aux alentours, jeta un coup d’œil vers le ciel, puis repartir à un rythme tout aussi accéléré que quelques instants plus tôt. Ulquiorra eut le temps d’apercevoir le ciel à son tour. Les quelques nuages grisâtres qui se tenaient dans le ciel lorsqu’il était entré, étaient devenus un amoncellement de nuages presque noirs, qui commençaient déjà à déverser une vague de pluie fine sur les rues. Ils allaient devoir trouver un endroit pour se mettre à l’abri, ou sinon, ils se prendraient le futur déluge en pleine tronche. Ulquiorra espéra que Syn savait où elle allait, car s’il y avait bien une chose qu’il détestait par-dessus tout, c’était d’être pris dehors sous la pluie. Il s’enrhumait facilement, alors il valait mieux pour lui d’éviter la pluie le plus possible.

Syn le traina sur quelques dizaines de mètres, puis alla s’abriter avec lui sous la toile couvrant l’avant d’un café sportif. On pouvait entendre les cris des supporters jusque dehors. Et juste avec un coup d’œil, on pouvait voir que les gars qui fumaient gros là-dedans produisaient sans doute plus de fumée nocive qu’une usine. C’était dire… Ulquiorra et Syn restèrent encore immobiles, sur place, pendant un moment. Ulquiorra réalisa finalement qu’il ne sentait même plus sa main : Synestasia avait dû la serrer tellement fort pour ne pas la lâcher dans la foule que la main d’Ulquiorra était devenue totalement blanche autour de la poigne de Syn. Pfiou, c’était le cas de le dire, elle n’y allait pas de main morte. (-__-')

Finalement, Syn reprit la route, mais plus doucement cette fois. Bien sûr, ils se pressaient tous les deux à cause de la pluie qui tombait, mais au moins, cette fois, Ulquiorra arrivait à suivre sans passer près de se tuer en tombant sur quelque chose qu’il n’avait pas le temps de remarquer. Cette fois, ils marchèrent peu de temps, et Syn s’arrêta finalement dans une petite rue entre deux bâtiments, à l’abri de la pluie grâce à deux parties de toit qui recouvraient totalement l’espace de la rue, au bout du compte. Les poubelles fraîchement sorties ne donnaient pas réellement envie de rester bien longtemps, mais d’un autre côté, la pluie à côté ne donnait pas non plus envie de sortir. Dilemme épineux. Finalement, l’odeur était facilement supportable…

Ulquiorra remarqua que Syn avait finalement lâché sa main pour essorer ses cheveux. Il secoua la main, qui reprit quelques couleurs, et passa les deux mains dans ses cheveux, ébouriffant juste assez pour enlever le gros de l’eau. Il replaça ensuite rapidement les mèches trop frivoles qui allaient dans tous les sens, et essuya l’intérieur de ses mains sur l’extérieur de son veston. Eh bien, finalement cette saleté avait trouvé son utilité.

Ulquiorra entendit finalement Syn parler. Il releva les yeux vers elle, ses propres yeux ayant repris leur habituelle expression calme. ‘’Si elle avait su qu’il allait pleuvoir comme ça’’. Bah, elle aurait sans doute fait la même chose quand même. Mais ça n’était pas l’important.

’’Bah, tant qu’on est au sec pour l’instant, ce n’est pas trop mal. De toutes façons, qu’est-ce que je ferais sinon, m’enfermer comme un ermite?’’

Il voulait à tout pris essayer d’enlever des remords à Synestasia, maintenant qu’il avait vu l’expression peinte sur son visage. Il savait pertinemment que lorsque Syn éprouvait des remords, qu’elle s’en voulait, il fallait absolument lui remonter le moral, sinon, ça pouvait dégénérer. Si la faiblesse d’Ulquiorra, c’était justement Syn, la faiblesse de cette dernière, c’était qu’elle pouvait se montrer très émotive. Il revint de ses pensées lorsqu’il sentit Syn lui prendre les deux mains. D’abord, il pensa qu’allait de nouveau l’entraîner, pour aller trouver un endroit quelque peu plus… disons plutôt moins odorant. Et surtout, plus sec. Mais il vit que l’expression de Synestasia avait de nouveau changé. Cette expression aussi, il la connaissait bien. Maintenant, elle se gênait. Puis, ce furent les quelques mots qu’elle prononça par la suite qui touchèrent droit dans le mile.

’’Ulqui, désolée… je t’aime… ‘’

Il resta un moment immobile, ne sachant trop quoi faire. Synestasia lui démontrait souvent une bonne affection, mais c’était rare qu’elle dise ces mots précis. ‘’Je t’aime’’. C’était des mots qui signifiaient gros, surtout avec l’expression qu’elle avait sur le visage. Elle était sérieuse, et gênée en même temps. Finalement, un mince sourire se dessina sur les lèvres d’Ulquiorra. C’était venu naturellement cette fois, aucun besoin de se forcer. Il dégagea ses mains de celles de Synestasia, et les utilisa pour la prendre par les épaules et l’amener à lui. Il lui enserra ensuite les épaules de ses deux bras, et posa doucement son menton sur la tête de Synestasia.

’’Moi aussi, je t’aime…’’

Encore cette fois, il n’avait eu aucun mal à prononcer ces mots, qui représentaient bien souvent une épreuve pour ses lèvres. Mais en ce moment, ils étaient en privé – d’accord, avec une odeur peu propice à la situation, mais bon -, et Synestasia s’en voulait visiblement d’avoir trainé Ulquiorra comme elle l’avait fait. Mais elle dramatisait toujours ce genre de choses. C’était vrai qu’Ulquiorra n,avait jamais éprouvé la passion du shopping mondain, mais comment pourrait-il en vouloir à Synestasia d’être elle-même en le traînant ailleurs que dans son petit monde fermé?

(Naaah court ^^" l'a de moins en moins d'inspi la Syn)

Ulquiorra fut quelque peu soulagé de voir que Synestasia ne tentait pas de s’enfuir, cette fois. C’était arrivé à quelques reprises, Ulquiorra tentait d’approcher Syn, mais elle trouvait alors une raison pour reculer, gênée, puis repartir plus loin, accrochée au prétexte qu’elle venait de se trouver. En ce moment, il ignorait si c’était uniquement à cause de la pluie, mais il s’en fichait bien. Synestasia avait accepté son contact, c’était déjà quelque chose de bien suffisant à savoir. Il profita donc au maximum de cette étreinte, caressant doucement la chevelure douce de cette dernière tant qu’il le pouvait. Autrement dit, tant qu’elle voulait encore rester sur lui. Il sentit la main de Synestasia sur son torse, et ne fit rien en conséquence. Qu’y avait-il à faire là-dessus? Puis, après un mouvement furtif qu’elle fit probablement sans le vouloir, elle se recula finalement. Et voilà, terminé le doux moment. Dommage, mais bon, il avait déjà eu mieux que ce qu’il pouvait espérer d’habitude. Visiblement, Synestasia semblait avoir retrouvé une forte gêne, à cause d’une raison qui laissa Ulquiorra perplexe quand à sa nature. Mais qu’importe, elle était souvent comme ça, pas de quoi en faire un plat. En fait, avec Syn, c’était toujours les deux extrêmes : soit excessivement ouverte et vivante, soit excessivement gênée et refermée sur elle-même. Mais les deux côtés avaient leur charme.

Au bout d’un moment, voyant que Synestasia regardait le ciel, Ulquiorra leva les yeux lui aussi. La pluie venait de cesser! Une bonne chose, il ne s’agissait que d’une averse passagère, finalement. Partie aussi vite qu’elle était venue. Il redescendit les yeux vers Synestasia, qui venait de refaire deux pas vers lui. Elle croisa les bras dans son dos, l’air plus gênée, voire presque apeurée que jamais. Puis, sa voix, s’éleva, plus sous la forme d’un murmure trouble qu’autre chose.

« Dis... tu veux faire quoi, maintenant ...? »

La question resta en blanc dans sa tête. Maintenant qu’il y pensait, il demandait toujours à Syn pourquoi c’était elle qui choisissait leurs journées, leurs sorties, les endroits où ils allaient, et tout le reste. Mais maintenant, il la voyait clairement la raison : il n’avait jamais aucune idée! Lui, sa façon de faire les choses, c’était de rester dans le noir comme un ermite. Il ne savait jamais quoi faire, ce qui le rendait probablement monotone. Autrement dit, on aurait même pu certifier que la seule chose qui entretenait réellement un mince degré de sociabilité chez Ulquiorra, c’était le fait que Synestasia le faisait sortir de son trou.

’’Hem… Eh bien, vois-tu…’’

Il fit le ménage dans sa tête, cherchant une idée qui lui éviterait de passer pour le reclus famélique qu’il était en réalité. Finalement, il sortit la première idée qui lui passa par la tête.

[b][color=green]’’On peut soit aller au cinéma, ou soit rentrer. De toutes façons, la foule ne va pas tarder à ressortir des magasins, alors autant trouver un endroit plus calme, tu ne crois pas ?

Il laissa finalement l’idée en place. Ouf, au moins il avait trouvé quelque chose pour se sauver la face. Mais finalement, il réalisa que l’idée était loin d’être idiote. La foule folle ne tarderait pas à revenir, alors le mieux serait un endroit à l’abri des gens rendus fous par les courses. Et puis, il y avait bien un bon film ou deux qu’il voulait voir depuis quelques semaines. Autant les voir maintenant. Et si Synestasia voulait en plus, ça n’en serait que meilleur.

[Bon, je viens de presser mon inspiration comme un citron maintenant vide pour faire quatre messages de RP ce soir. Donc, je sais pas comment je vais me porter demain, on verra bien X)]

[ Quatre ? C'était pas cinq, plutôt ? xD ]