¤ Appartements ¤

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Alors qu’elle venait tout juste de prononcer son…désir d’écouter les ordres d’Aizen, elle entendit la voix d’un certain Grimmjow, la personne qu’Inoue soignait le plus. Il en avait après son protecteur si on peut l’appeler comme ça, Ulquiorra. Grimmjow lui parla d’un certain Yammy et …Inoue se désintéressa de la suite. Ce n’était qu’une bagarre entre deux esclaves d’une même personne pour le pouvoir. Puis, elle sentit que quelqu’un la regardait, elle tourna la tête et vit Ulquiorra mettre sa main sur la poignée de son sabre tout en la regardant. Sentant qu’elle était allée un peux trop loin, Inoue activa ses fées. Si qui que se soit tentait de l’attaquer, elle se défendrait avec son pouvoir…et l’entraînement qu’Ulquiorra lui faisait subir. Puis, Inoue sentit qu’une autre personne s’approchait…l’Arrancar qui l’avait mené jusqu’ici. Elle avança d’un pas lent et déterminé jusqu’à prendre position à côté d’Ulquiorra. Elle regarda Grimmjow qui venait d’insulter son chef et relança le dialogue en prenant sa défense. Tout ce temps là, Inoue était restée figé sur Aizen. Comment pouvait-on être aussi calme entouré de…ces Arrancars? Comment pouvait-il rester si impassible sachant que ses amis venaient la sauver?! Au bout de quelques minutes, Aizen reprit enfin la parole. Ils voulaient que ses Arrancars arrêtent de s’insulter et qu’ils aillent s’entraîner. Il tourna la tête et regarda Inoue avec un air glacial. Il était content qu’elle prenne enfin conscience qu’elle ne pouvait rien faire d’ici et surtout, ce qui lui afficha un sourire sur son visage, était que d’après lui, le comportement d’Inoue avait changé. Elle voulut le contester mais ne pouvait pas, cela reviendrait à se mentir à soi-même. Elle avait changé. Il prononça ensuite la fin de cette réunion et que si on le cherchait, il était dans la foret des Menos. Alors que tout le monde était en train de se replier, il se tourna vers Ulquiorra et lui donna l’ordre de suivre Inoue partout où elle irait. Avait-elle vraiment besoin de quelqu’un pour la surveiller ?! Dans un sens oui, cars si elle n’était pas surveillée, Inoue se serait déjà sauvée. Elle se retourna lentement et avança vers la sortie. Prenant le couloir, elle partit vers ses appartements toujours accompagnés de Ulquiorra. Arrivé près de ses cartiers, elle se retourna et adressa la parole à Ulquiorra.

« Arigato de me suivre partout, mais j’aimerais être au moins seule dans ma chambre. Je vous promets de ne rien tenter…de toute façon, une action comme celle-ci serait futile. »

Elle attendit la réponse de Ulquiorra avec un peux d’anxiété.

Dans les couloirs blancs, d’une teinte frappante et douce à la fois, Ulquiorra suivait d’un pas léger Inoue Orihime, qui semblait se diriger vers l’endroit où elle avait eu le moins de problèmes jusqu’à maintenant : les appartements qu’Aizen avait fait mettre à sa disposition. Enfin, le moins de problèmes… c’était cependant devenu une véritable infirmerie ambulante. N’importe quel crétin blessé arrivait en sanglotant, et elle le soignait. C’était bien là une attitude qu’Ulquiorra avait du mal à comprendre. Non, il ne voulait pas la comprendre. Depuis sa venue au monde, l’Arrancar avait clairement établi que la pitié et la clémence étaient des faiblesses qui ne faisaient que ramollir l’esprit de quiconque se laissait infecter. Au Hueco Mundo, les seuls sentiments présents étaient la haine et la peur. Les forts avaient la première, et les faibles héritaient de la seconde. Si cette Inoue tirait ses pouvoirs de ce genre de stupidité, alors soit. Mais cela représenterait la seule manifestation de ce genre qu’il ne punirait pas envers ceux en dessous de lui dans le Hueco Mundo. Quoique la position d’Orihime était quelque peu complexe à déterminer.

Finalement, au bout de quelques autres minutes, cette dernière s’arrêta devant sa porte, hésitant un petit moment avant de se retourner. Elle avait les yeux d’un animal blessé, volontairement ou non. C’était ce genre de regard qu’elle avait depuis le moment où elle avait compris que sa seule et unique option pour la survie de ses… amis… était de le suivre et de se rendre au Hueco Mundo se mettre sous les ordres d’Aizen-sama. Ses amis finiraient tous morts de toutes façons, mais peu importe. Inoue leva les yeux vers lui, et prit la parole au bout d’un moment.

« Arigato de me suivre partout, mais j’aimerais être au moins seule dans ma chambre. Je vous promets de ne rien tenter…de toute façon, une action comme celle-ci serait futile. »

Ulquiorra plissa imperceptiblement les yeux devant cette demande. Elle souhaitait être seule ? Elle savait bien, pourtant, que depuis qu’elle avait mis les pieds au Hueco Mundo, elle n’avait pas été laissée seule une seule fois. Un oiseau dans une cage dorée, entourée de pièges et de brutes sanguinaires. Elle n’avait aucune raison de demander ce genre de choses en sachant ces détails en particulier. Alors pourquoi ? Peut-être croyait-elle que parce qu’il la côtoyait depuis son arrivée en ces lieux, il serait le plus enclin à lui accorder cette intimité ? Il ne voyait pas du tout les choses de cette façon. Il fixa son regard frigorifié dans celui de la jeune fille.

’’Tu sais pertinemment jusqu’où vont tes droits, Orihime. Je suis certain que tu en est très consciente.’’

Il détourna le regard, et fit quelques pas vers une fenêtre proche, donnant une vue imparable sur les environs, même si tout ce qu’il y avait à voir, c’était un ciel noir d’encre surplombant un désert morne et froid. Il resta silencieux quelques instants. Puis, il tourna à moitié la tête vers Inoue.

’’Donnes-moi une seule vraie bonne raison de considérer cette demande. Normalement, tu pourrais faire porter des soupçons sur toi, simplement en demandant être seule comme tu viens de le faire.’’

Il resta dans cette position, immobile, silencieux comme il avait l’habitude de l’être depuis si longtemps. Cette requête n’avait d’autre but que de tester certaines choses en Inoue. L’analyse avait toujours été le meilleur atout d’Ulquiorra. La moindre vibration dans la voix voulait dire des tonnes de choses, la moindre hésitation trahissait même les plus prudents. Il saurait, en un seul instant, les réelles intentions et pensées approximatives d’Inoue. Restait à voir la suite…

Naturellement, Syn n'eut pas à réfléchir, elle suivit Ulquiorra. Sinon, ça aurait voulu dire qu'elle était pas dans son état normal... même si on ne pouvait pas qualifier son état habituel de « normal ». C'est vrai, une Arrancar à violence gratuite qui est sensible à la tristesse d'une simple humaine, vous trouvez ça normal ? Bref. En tout cas on pouvait même observer à la loupe, elle se ressemblaient comme deux goûtes d'eau, l'Arrancar et l'humaine. Imaginez que vu les doutes qui pesaient sur Inoue, on puisse confondre les deux ? Possible, possible, après tout à l'arrivée d'Inoue au Hueco Mundo, on les confondait tout le temps. C'était lassant de voir à quel point les pauvres crétins d'Arrancars sans puissance pouvaient être... naïf, abruti, inutile. Quelle belle vision des choses.

Comme un peu plus tôt, le silence régnait dans les couloirs, on ne pouvait entendre que l'echo des pas de deux Arrancars et d'une humaine. Surpeuplé Las Noches, hein ? Tssss. Ils arrivèrent donc dans la chambre d'Inoue qui n'était pas d'ailleurs d'un grand luxe. L'architecture du palais laissait encore à désirer, en effet... mais ne nous attardons pas là-dessus. Syn fut interpelée par une autre Arrancar qui passait... et qui avait l'air complètement affolé. Elle attrapa la n°14 par le poignet et l'entraina deux mètres plus loin, ce qui manqua de la faire trébucher, et qui l'éloigna d'Ulquiorra (Grrrrrrr).

« Hey, qu'est-ce que tu veux, tafiole ?
- Syn-chan ! Des intrus ont pénétré le Hueco Mundo !! Il faut les... »

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle se prit un pain en pleine face. Okay, elle était au courant qu'il y avait des intrus, Aizen-sama l'en avait informé à peine quelques minutes plus tôt, et elle avait pas aussi mauvaise mémoire. Et une de plus sur son répertoire ! Elle frappait tout le temps celle-là, décidément. Et puis ça lui coûtait rien. Mais revenons-en à nous moutons. Syn rappliqua direct, juste au moment où Inoue demanda à ce qu'on la laisse seule. En effet, et puis de toute façon, ils seraient obligés de lui foutre la paix deux secondes... puisque si ses amis se montraient plus forts que prévu, il faudrait les combattre. Et les combattre avec la rouquine dans les basques, ça serait pas pratique, autrement dit vallait mieux la laisser à part quand ce moment viendrait. Choix difficile, car elle n'était pas digne de confiance, cette humaine. Mais bon, quoi qu'elle puisse faire, rien ne pourrait l'aider à sauver ses amis, ils allaient tous crever, Inoue serait pleine de regrets et c'est déjà bien (petite référence à Reflet d'acide ^^).

Mais en même temps... ah oui, Syn avait toujours une pensée contradictoire... lui laisser un minimum de liberté et d'intimité, ce n'était pas dramatique. Douteux, oui, mais franchement, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire de mal, enfermée dans une chambre avec des barreaux à sa fenêtre ? (c'est une image). Syn regarda vite fait Ulquiorra, toujours aussi impassible et sérieux ~~ET sexy~~, c'était quand même impressionant. En tout cas, elle essayait de pas trop s'en mêler... même si c'était une vraie habitude, une très mauvaise habitude qu'elle avait de fourrer son nez dans les disputes des autres. Enfin, si on pouvait appeler ça une dispute...

« Ulquiorra, je pense qu'on devrait la laisser seule, même juste un instant... »

Hmm... la gaffe. Une fraccionne qui contrarie son supérieur, pas bon du tout ça. Mais bon, elle avait pas pu s'en empêcher. Pauvre Inoue, quoi. Fallait la laisser respirer deux minutes, aussi... elle devait étouffer avec tous ces Arrancars autour d'elle... quitte à la garder longtemps, autant qu'elle ne se sente pas suivie à chaque seconde... Syn baissa les yeux, sans rien dire. Elle disait souvent des trucs comme ça que les Espada n'acquiessaient jamais. Eh oui, c'était certainement pour ça qu'elle s'entendait mal avec Grimmjow et Yami, mais bon, elle assumait. Et puis de toutes manières, personne ne s'en était vraiment prit à elle depuis qu'elle était Arrancar.

« Hum... gomen... »

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Elle venait de lui faire une demande simple mais son cœur battait comme si un danger la menaçait. Inoue regarda Ulquiorra et crut qu’il laissait en elle comme dans un livre. Quand il décida de lui répondre, elle crut qu’une lame froide lui passait à travers le cœur tellement sa voix était dénuée de chaleur. Il voulait mettre les choses au clair en lui rappelant jusqu’où allaient ses droits. Parlons en de ses droit, tout ce qu’elle pouvait faire s’était s’entraîner, parler toute seul…et pleurer. La chose qu’elle aimait vraiment, s’était son statut qui lui garantissait la protection du Seigneur Aizen. Ulquiorra après avoir prononcé cette petite phrase, se détourna du regard d’Inoue et se dirigea vers la fenêtre, fixa l’horizon et reprit la parole sur un ton toujours aussi froid. Il voulait qu’elle lui donne une bonne raison de la laisser seule…alors que ses amis sont venus la sauver, se finit-elle dans sa tête. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur, si Ulquiorra sentait qu’elle hésitait ou qu’elle mentait, elle pourrait dire adieux à sa tranquillité. Inoue s’apprêtait à répondre quand Synestasia, l’Arrancar qui la traitait avec le plus de gentillesse s’approcha de Ulquiorra et susurra quelques mots dans son oreille. Inoue remarqua quelque chose dans le comportement de l’Arrancar…elle avait une adoration pour Ulquiorra. Tous ces mouvements, dans ces actions, laissaient croire à quelque chose dont les Arrancars devaient normalement être dépourvue, l’amour. Inoue se reconnaissait en Synestasia, elle lui ressemblait que ça soit dans son comportement ou son physique. Inoue se retourna vers Ulquiorra et lui adressa la parole avec sincérité.

« Je comprends votre raisonnement, mais…que pourrais-je faire toute seule dans ma chambre ? Je sais déjà que toute tentative de fuite est inutile cars, sois je me ferais capturé de nouveau…sois je finirais au fond de la gueule d’un Hollow. Je ne désir qu’une chose, être seule pendant quelques minutes. »

Inoue regarda droit dans les yeux Ulquiorra de manière à ce qu’il comprenne qu’elle ne tenterait rien, de toute manière…elle ne pouvait rien.

Fixant toujours son regard sur Inoue dans l’attente d’une réponse décisive qui règlerait plusieurs petits points, Ulquiorra entendit quelques brefs bruits de pas. Puis une voix douce lui parla à l’oreille. Synestasia. Ulquiorra tourna doucement la tête vers elle, les yeux calmes, mais conservant toutefois leur apparence froide et inexpressive. Elle lui donnait un conseil? Depuis quand est-ce que Syntestasia intervenait dans ses décisions? Elle était réellement en train de se laisser influencer par la manie de cette Inoue à la gentillesse et la… pitié… Elle avait toujours été quelque peu plus réceptive émotionnellement que la majorité des Arrancars, mais de là à intervenir dans ce genre de situations.

Toutefois, alors qu’il allait lui dire de rester à sa place, il croisa réellement les yeux de sa subordonnée. Il fut presque figé par ce qu’il y vit. Une expression impossible à décrire, presque suppliante. Elle souhaitait laisser à cette jeune fille la chance d’avoir brièvement ce qu’elle n’avait pas eu depuis qu’elle était dans le Hueco Mundo : de l’intimité. Il resta un moment ainsi, regardant les yeux profonds et presque miroitants de Synestasia. Puis, il retourna brusquement les yeux, comme pour se sortir d’un état de transe dangereux. Il retourna la tête vers Inoue.

Cette dernière venait de reprendre la parole, d’une voix calme et assurée, quoique légèrement émotive, comme à son habitude. Il ne sentit aucune hésitation dans sa voix, aucune vibration, quelle qu’elle soit, ce qui le surprit l’espace d’un instant. Avec les quelques pouvoirs offensifs qu’elle avait, elle aurait pu sans problème percer une ouverture dans le mur de ses appartements de l’autre côté de la porte. Elle venait clairement de signifier qu’elle se savait dans l’impossibilité de se sauver bien longtemps même, si elle échappait à la vigilance de l’Espada. Effectivement, avec son reiatsu, elle ne ferait probablement pas trente pas sans être dévorée. Il baissa de nouveau les yeux vers le sol, Synestasia s’étant finalement reculée pour présenter ses excuses vis-à-vis sa conduite qu’elle savait inappropriée à son rôle officiel. Il resta silencieux quelques instants, puis retourna la tête vers l’encadrement de la fenêtre devant lui, les yeux mi-clos, une expression rarissime mais toutefois quasi indécelable sur le visage.

’’Tu as dix minutes…’’

Il resta silencieux par la suite, entrant dans un mutisme d’où perçaient certaines respirations. Il tourna brièvement les yeux vers Synestasia. Cependant il n’usa pas de l’habituel regard qu’il prenait pour corriger les intrusions indésirables. Il se contenta de la regarder un moment, les yeux étrangement calmes, mais avec moins de froideur que d’ordinaire. Il devrait finir par voir un jour ce qui faisait réellement de Synestasia l’une des rares personnes à l’avoir interrompu sans permission, pour survivre par la suite. Et même sans une égratignure…

Il regarda par la suite le paysage morne qui s’étendait à perte de vue par delà les murs de Las Noches. Depuis le temps, il avait vu toutes les émotions sur les visages de nombres de victimes, conscientes de leur situation ou non. Mais les fois où il avait éprouvé ces émotions, ces sentiments, se comptaient sur les doigts de la main. Et ce, en plus d’années que plusieurs dizaines de mains ne pourraient en compter. Il se dit alors que c’était peut-être bien l’effet du monde réel des humains qui influençait tellement leurs humeurs, réactions et façons de faire. Un monde débordant de ce que le Hueco Mundo n’avait jamais possédé : la vie.

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Aucun bruit ni aucune respiration ne laissait présager ce qui allait se présager par la suite. Synestasia venait d’interrompre son chef, Ulquiorra. Dans ce genre de cas on pourrais dire que la personne était morte, encore plus si s’était Ulquiorra qui parlait, pourtant un simple pardon lui suffit. Inoue comprit qu’elle n’était pas la seule à changer, elle aussi apportait une petite touche dans ce sombre monde. Ulquiorra la regardait, allait-il vraiment croire qu’Inoue resterait sagement assise dans sa chambre…alors qu’elle pouvait tenter quelque chose ? Elle savait qu’une action comme celle-ci était inutile, pourtant, elle savait que si elle se retrouvait seule…elle tenterait quelque chose. Alors qu’elle pensait que la réponse allait être négative, Ulquiorra prit la parole et lui donna dix minutes de solitude.

« Arigatô… »

Laissant son protecteur et Synestasia seule, Inoue mit sa main sur la porte et entra. Elle mit quelques secondes pour s’habituer à la noirceur de la chambre. Elle s’approcha d’un canapé et se posa délicatement. S’était toujours la même chose, Inoue se retrouvait toujours toute seule sans pouvoir aider personne. Elle devait toujours compter sur tout le monde, la seule qu’elle avait réussi à faire s’était se faire kidnapper. S’était à cause d’elle que ses amis allaient se faire tuer. Un sentiment de haine monta en elle, un sentiment de haine envers son incapacité à pouvoir aider ses amis.

*Toujours la même situation, je ne peux jamais aider les personnes que j’aime…et à cause de moi…elles vont mourir.*

Alors qu’elle pensait à tout ce qu’elle aurait voulut faire, ses pensées rencontrèrent ses sentiments pour Ichigo. Des larmes montèrent dans ses yeux quand elle se rendit compte qu’elle ne le reverrait plus. Elle ne sentirait plus odeur, elle se toucherait plus la caresse de peau…encore une fois, Inoue devait attendre qu’il vienne la sauver.

*Non, je dois me débrouiller pour rassurer Kurosaki-kun…j’aurais tellement revoir les visages de mes amis…si j’aurais aimée avoir cinq vies, alors j’aurais pus naître dans cinq villes différentes et manger cinq fois plus de nourriture, et puis j’aurais eu cinq carrières différentes et…je serais tomber amoureuse cinq fois…de la même personne.*

Une puissance monta en elle, une chaleur la consuma et ne demandait qu’à être expulsée. La source de sa puissance, celle qui lui permettait de prendre soin de ses amis…l’amour.

« Tsubaki ! »

Inoue savait qu’elle devait se dépêcher, qu’elle n’aurait pas deux fois la même chance. Elle mit ses bras en l’air et se concentra. Une aura de couleur jaune apparut au tour de Tsubaki. Inoue cria un seul mot et la fée fonça couper le mur qui la séparait de ses amis.

« Baigon, Hinaku, Lilly ! »

Inoue utilisa son bouclier et le colla contre la porte de sorte que personne ne puisse entrer avant qu’elle ait le temps de s’enfuir…mais cela suffirait-il à bloquer l’Espada numéro 4, Ulquiorra Schiffer ?

Réaction très mal interpretée, pendant un instant, Synestasia eut l'impression qu'elle s'était fait trancher en deux d'un seul regard. Toujours une expression aussi foudroyante dans les yeux d'Ulquiorra. Elle évita direct son regard... impossible de le regarder dans les yeux après avoir fait une pareille gaffe... elle s'était attendue à ce qu'il lui fasse toute sorte de chose, genre la décapiter, enfin on savait jamais ce qui nous attendait avec le Quatrième Espada. Finalement, il ne lui fit rien et laissa 10 minutes à Inoue-san. Synestasia leva les sourcils en louchant sur lui, étonnée. Elle ne pensait pas qu'il l'écouterait. Ca prouvait qu'il avait quand même un peu confiance en sa fraccionne ? N'empêche qu'elle ne savait pas s'il lui en voulait ou autre, donc elle ne réagit pas. Ils laissèrent entrer Inoue-san dans sa chambre toute seule... et se retrouvaient donc en tête à tête... profiter de l'occasion pour lui sauter dessus ?? Nyaaaaahhh XD Ahem, okay, je sors. Bref.

Quelques minutes s'écoulèrent en silence, on n'entendait pas le moindre bruit sortant de la chambre d'Inoue. Mais malgré tout, les deux Arrancars qui ne manquaient pas de vigilance étaient toujours là, à essayer de capter le moindre évènement suspect, le moindre bruit. On pouvait détecter le bruit de tous ses gestes, ça ne posait pas de problèmes. Synestasia l'entendit se lever, elle fronça les sourcils et se retourna vers la porte. Allait-elle tenter quelque chose ? De toute façon, elle n'aurait pas cette occasion.

* Tsubaki...? *

Elle allait tenter quelque chose à n'en pas douter... alors en vérité, elle n'était pas digne de confiance... tssss. Synestasia posa sa main contre la porte qui était bloquée. On pouvait sentir un flux de reiatsu qui se dégageait de l'autre côté de cette porte. Elle eut vite fait d'analyser jusqu'où il allait, elle se déplaça vers le mur de droite et dégaina son Zanpakutô, donnant un coup dans le mur qui s'effondra à moitié. Un gros nuage de fumée cachait la scène facilement, mais de toute façon il n'y avait rien à voir... à part une humaine qui fuyait lâchement prise en flagrant délit... mais aucun bruit n'arrivait à filtrer de l'ouï surdéveloppée de la n°14, alors forcément, quoi qu'elle fasse...

Lorsque le nuage de fumée se dégagea, on pouvait admirer un sublime mur défoncé, des cendres éparpillées un peu partout et une barrière de feu autour d'Inoue-san. En un claquement de doigts, ça avait été tellement facile de la stoper. Pourquoi essayer ? Jamais elle n'arriverait à fuir du Hueco Mundo seule. Synestasia rengaina son Zanpakutô et la barrière de flamme disparu à ce même moment. Elle fixa son regard dans celui d'Inoue. Il était froid, avec presque une pointe de colère, mais un calme en acier tout de même y régnait. Imperturbable...

« T'es bouchée ou quoi ? On ne te laissera pas partir, peu importe la raison. »

Son expression redevint normale. Elle était déçue du comportement d'Inoue-san, sachant qu'elle pouvait renouveler ses tentatives de fuite encore et encore, à part en rajouter à son répertoire, elle n'arriverait à rien. Tout ça était vain, les Arrancars ne sont pas non plus des imbéciles (à l'exception de certains cas genre Grimmjow ^^). Bon, c'est clair que c'était aussi bête d'avoir défoncé le mur, mais il n'y avait pas d'autre solution. Synestasia s'approcha lentement d'Inoue-san, et la regarda avec un regard transperçant. Elle baissa les yeux, fronça les sourcils et chuchota de façon à ce que seule Inoue entende...

« Ne bouge pas... ne dis rien, sinon tu vas la sentir passer... ma lame. »

Ulquiorra, silencieux, attendait patiemment sur le bord de la fenêtre, comptait mentalement le temps écoulé pour Inoue. Il se demanda s’il avait bien fait. Il ne devait pas laisser ce genre de choses arriver trop souvent, il avait eu un rare moment de faiblesse. Il faudrait qu’il se penche sur sa force mentale, qu’il avait jugée impeccable jusqu’à ce jour. Il s’était dit qu’Inoue se retrouvait affectée par l’ambiance du Hueco Mundo, mais maintenant, il devait se demander s’il n’était pas lui-même affecté par les façons de faire de cette même Inoue… Il devrait réellement se pencher sur le sujet dans un avenir proche…

Mais ses pensées furent interrompues par un bruit brusque en provenance de l’intérieur de la chambre. Ulquiorra tourna brusquement la tête. Il connaissait ce satané mot. La petite garce. Il se retourna entièrement vers la porte, entendant au même moment le son caractéristique de cette petite créature stupide qu’elle appelait Tsubaki. Une sorte de fée pathétique, que même Yammi avait annihilé d’un coup, pourtant. Aucun problème là-dessus. Par la suite, il entendit un fort bruit de raclage. Mais c’est qu’elle essayait réellement de défoncer son mur! Il entendit finalement les dernières paroles que prononça Inoue sur le rebord de sa porte. Ces mots précis… c’était sa protection. Et encore là, on pouvait pour une rare fois prendre Yammi comme exemple pour dire qu’un seul de ses coups de poing avait suffi à tout éclater cette mince protection. Il n’aurait aucun mal à percer pour parler sérieusement avec cette petite….. il préféra arrêter ses pensées à ce stade.

Désormais, les seules pensées qui obstruaient son esprit, l’esprit de l’Espada, étaient teintées de haine, de fierté blessée. Elle avait profité de la dernière faveur qu’il lui avait accordée à partir d’aujourd’hui. Oh oui, des faveurs, il la battrait à la moindre qu’elle lui demanderait désormais. Il posa la main sur la surface rugueuse de la porte, juste après que Synestasia ait passé la porte de la même façon, et évalua le reiatsu se dégageant de la protection de l’autre côté. Pathétique. Il serra les doigts, concentra une quantité infime de son propre reiatsu, et le projeta d’un coup sur la porte, qui fut pulvérisée par le coup, en même temps que le mince bouclier.(daaah oui, the power is mine!!!!! XD)

L’Espada entra lentement dans la pièce, perçant à travers la fumée, le regard assassin braqué sur Inoue. Synestasia venait d’empoigner l’humaine, lui épargnant sans aucun doute la peine de subir une rare réaction d’Ulquiorra à une provocation. Il lança rapidement un Bala en direction du dénommé Tsubaki, causant une forte explosion, faisant volontairement passer la boule d’énergie condensée à quelques centimètres à peine de la tête d’Inoue. Il espérait démontrer clairement son point de vue. L’Arrancar regarda Inoue, qui se trouvait bloquée par Synestasia.

’’Je t’avertis, et une seule fois. Les seules directives que j’ai à ton sujet, c’est de ne pas te tuer, et de te garder en seul morceau. À toi de voir si tu veux expérimenter la marge de manœuvre…

Il avait été on ne peut plus clair. Il veillerait à lui démontrer certaines petites choses qu’elle devrait savoir sur lui à l’avenir. Entre autres, il ne supporte pas qu’on se paie sa tête. Es imbéciles qui font une telle chose se retrouvent généralement baignant dans leur sang, les entrailles répandues sur le sol. C’était une façon brutale, mais définitive de régler un affront.

L’Arrancar considéra les deux jeunes femmes. L’une méritant amplement sa confiance, et l’autre venant de briser le peu qu’il avait tenté de lui offrir. Et elle en subirait les conséquences. Ulquiorra posa lentement la main sur son Zanpakutô, geste qu’il ne faisait que rarement, mais qu’il avait pourtant fait deux fois dans cette même journée Les deux fois à cause de la même personne. Si ça continuait, il finirait par s’en servir… mais pas contre Inoue…

’’Tu réalises qu’en agissant ainsi, tu ne fais qu’empirer le sort de ceux que tu souhaites protéger? Il y a bien des façons de mourir, souviens toi de cela…’’

En prononçant ces mots, les doigts de l’Arrancar tapotaient rapidement le bout du manche de son Zanpakuto. Oh oui, il veillerait à les faire souffrir, juste pour faire réaliser à cette fille ce qu’il en coûtait de se moquer lui de la sorte… Il y veillerait.

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Tsubaki venait de former un trou béant dans le mur quand un énorme bruit se fit entendre. Elle se doutait que les Arrancars qui la surveillaient n’allaient pas rester là, à la regarder s’enfuir, sans rien faire. Inoue allait s’enfuir par le trou quand un cercle de feu apparut devant et tourna au tour, elle était piégée. Inoue regarda au tour d’elle et remarqua que Synestasia avait sortit son Zanpakuto de son foureau. L’Arrancar la regarda un moment et rangea son arme dans une grande vitesse et les flammes disparurent. En voyant son visage, Inoue compris qu’elle était énervée, prête à tuer au moindre mouvement. Synestasia lui parla avec une froideur que Inoue n’avait jamais entendus provenant de cette personne…mais s’était normale, Inoue s’était fais des fausses idées à cause de son caractère, cette fille n’était pas son ami mais est ennemi, prête à la tuer. Synestasia s’approcha d’elle jusqu’à ce que leurs bras se touchent et lui adressa un avertissement…si elle tentait quoi que ce soit, elle sentirait sa lame à travers son corps. Sa tentative de fuite avait échouée, encore une foi, ce qu’elle faisait pour ses amis étaient nul. On ne pouvait pas dire qu’elle s’était faite rattrapé puisqu’elle ne s’était même pas enfuit. Elle sentit qu’un réiatsu se concentrait légèrement derrière la porte. Son châtiment le plus dangereux allait bientôt arriver. En une fraction de seconde, la porte ainsi que le bouclier disparurent…et Ulquiorra apparut. Il la regarda avec un regard de haine, il voulait la tuer. Il concentra du réiatsu dans son poing et une boulle rouge se forma au tour de son poing. Allait-il la tuer, est ce que s’était la fin de Inoue ? Ulquiorra la regarda un moment et mit son bras en avant…sur Tsubaki. L’attaque était trop rapide…et Tsubaki trop faible. Une petite explosion puis plus rien, Tsubaki avait disparut. Alors qu’Inoue regardait l’endroit où se trouvait sa fée il y a quelques secondes, Ulquiorrra lui adressa la parole. Il voulait la mettre en garde, il avait peut-être reçus l’ordre de ne pas la tuer…mais il n’avait pas reçut l’ordre de ne rien lui faire. Une chose apparut à Inoue et un sourire apparut sur son visage, elle venait de profiter de la faiblesse de Ulquiorra, elle venait de le toucher dans son orgueil. Il lui adressa de nouveau la parole mais Inoue n’écoutait pas, elle ressentait de familier au loin, ses amis. Inoue lui adressa la parole.

« J’ais confiance, mes amis viendront ici et vous tueront. Penser ce que vous voulez, peut m’importe ce que vous dites. Moi je sais, je sais qu’ils viendront…et qu’ils en sortiront vivant…

Elle se tut un moment et baissa le son de sa voix de sorte que elle seul l’entende.

…je suis désolé Ichigo, encore une foi tout ce que je tante pour toi est inutile. »

Elle se dégagea de l’emprise de Synestasia se concentra et activa ses fées. Rassemblant quelques morceaux de Tsubaki, elle créa un dôme et le reconstitua. Le pouvoir de rendre les choses avant qu’elles ne soient touchées…tel était le pouvoir d’Inoue.

« Que d’agitation ici »

La voix d’Aizen avait tonné dans la pièce, une voix forte et calme qui prônait le silence dans la pièce il avançait lentement dans la pièce, il se posa devant la jeune terrienne et il s’abaissa à son niveau et il lui susurra :

« Tes amis nous tuez ça tu vois j’en doute ! »

Il se releva et dit au numéro 4 de l’espada présent dans la pièce :

« Retrouve Gin et Touzen tu as pour mission d’arrêter les meneurs dans le désert blanc, et essaye aussi de croiser Grimmjow et explique lui la mission. »

Puis il se tourna vers la fraction de l’espada, qui était plus discrète et il dit :

« Tu as pour mission d’empêcher le menu frottain d’intervenir pendant les principaux combat ! »

Puis il reporta son attention sur la jeune captive et il lui dit cette fois à voix haute :

« Quand à vous mademoiselle vous allez me suivre, car on ne sait jamais un miracle peut arriver et un de tes amis pour arriver jusqu'à toi, dans ce cas c’est moi qui m’en chargerais. Donc nous allons nous rendre à mon trône pour être sur de ne pas être déranger trop tôt »

Puis il se tourna vers les deux arrancars en disant :

« Bien vous connaissez votre mission vous pouvez disposer ! »

Puis il attendit la réaction de la jeune femme pour partir en direction du trône de las Noches.

Ulquiorra commençait sérieusement à ressentir les premiers symptômes de ce qu’il n’avait plus vécu depuis longtemps : de la colère. De la colère envers une petite insolente qui avait profité à mauvais escient du premier acte miséricordieux qu’il posait depuis plusieurs siècles. Elle venait sans doute de détruire toute possibilité de sensibilité pour l’Espada #4, et ce pour un bon bout de temps à partir de maintenant. Il veillerait donc personnellement à détruire ces imbéciles qu’elle défendait.

Puis, Inoue prit la parole. En un instant, la colère d’Ulquiorra s’atténua, diminua, puis disparut totalement. Pour faire place à un rictus intérieur face à l’espoir futile et totalement sans fondement que cette petite idiote semblait nourrir. Ses amis viendraient la sauver… Mais bien sûr. Elle croyait peut-être qu’ils passeraient au travers de tous les pièges du Hueco Mundo, comme ils l’avaient fait à la Soul Society? Pourtant, la différence était cruciale, et facile à comprendre : alors qu’à la Soul Society, la majorité des shinigamis n’étaient que des créatures faibles et pâles, sans aucun talent, ici dans le Hueco Mundo, même le plus stupide et incompétent Hollow était capable de tuer des adversaires bien plus dangereux que lui. L’intrusion n’était plus basée sur le fait de foncer et sauver quelqu’un, elle était basée sur le fait d’arriver à survivre dans un dédale de passages et de labyrinthes sans fin au travers de la forteresse des êtres les plus puissants existants à la fois au Hueco Mundo et à la Soul Society. Ulquiorra s’apprêtait à dire quelques derniers mots dans ce sens à la jeune pimbêche avant de la laisser méditer sur son sort, pour l’emmener dans une autre cellule. Mais à ce moment, une voix se fit entendre. Aizen.

Lorsque la voix de son maître retentit, calme et légèrement enjouée comme d’habitude, l’Espada tourna d’abord les yeux, puis la tête, pour finalement se tourner en entier vers ce dernier. Aizen était venu lui-même pour chercher Inoue? La situation était-elle si dangereuse, finalement? Intéressant… Si le maître du Hueco Mundo trouvait l’utilité de garder l’humaine Inoue auprès de lui pour ‘’plus de sureté’’, c’était qu’il pensait probable que les intrus puissent passer leur défense. Ridicule, mais si Aizen le disait… Ulquiorra releva les yeux lorsqu’Aizen s’adressa à lui. Il voulait que l’Espada #4 élimine les têtes dirigeantes de l’incursion. Excellent. Il ne lui resterait plus qu’à les retrouver rapidement, et le travail serait fait proprement, efficacement. Comme toujours. L’Arrancar s’inclina devant Aizen, une main sur le torse.

’’À vos ordres, Aizen-sama…’’

Il se releva pour entendre les instructions que son maître donna ensuite à Synestasia. De son côté, elle devrait s’occuper des adversaires mineurs qui pourraient devenir une nuisance obstruant les combats prioritaires. Ses propres combats, autrement dit. Bon, autant y aller. Il se devait d’avertir Grimmjow également. Ce crétin. Il aurait souhaité ne pas avoir à le revoir. Mais la nécessité l’y poussait. Ulquiorra fit un signe de tête à Synestasia, lui indiquant clairement de le suivre. Si Aizen-sama disait qu’ils devaient disposer, alors ils devaient disposer. Il marcha sur quelques mètres, sentant bien le reiatsu de Synestasia tout en entendant le son de ses pas derrière lui. Finalement, il s’arrêta, et se retrouna vers sa Fraccionne.

’’Vise les ennemis que nous ne connaissons pas, nous ne pouvons pas risquer de faire face à de mauvaises surprises par des techniques dont nous ignorons les détails.’’

Puis, son regard se fit moins dur l’espace d’une demi-seconde. Il reprit lentement la parole, appuyant sur chaque mot.

’’Et surtout… veille à rester en vie…’’

Sur ces mots, il utilisa le Sonido et se téléporta hors de la forteresse, laissant sa Fraccionne décider de la direction qu’elle prendrait pour accomplir ses propres instructions. Il devrait veiller de trouver Grimmjow en premier lieu. Et ce dernier trainait souvent dans le désert pour terroriser les Hollows mineurs. À croire que ça l’amusait de voir quelqu’un qui arrivait à le trouver effrayant. Mais enfin, c’était son problème.

Sur ces pensées, Ulquiorra se dirigea, à l’aide du Sonido, dans le Désert Blanc, inspectant les reiatsus les plus près de Las Noches.

(Suite --} Eh bah on a qu’à dire que la suite se trouve dans le topic auquel j’ai répondu avec Onikuma. *En route vers la fin du monde[PV Team 3 + Arrancars]*)

Invité

< En cours de construction, désolé du retard ^^'>