¤ Fin d'une innocence ¤

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Une respiration saccadée, une faible lueur du à la lune…les seules choses que la nuit entendait. Inoue était au centre d’une salle, à moitié recourbée sur ses genoux, des petites gouttes de sueurs glissaient le long de son front, elle venait de s’entraîner intensivement. Elle avait compris depuis le début que si elle voulait rester en vie dans le Las Noches il lui faudrait s’endurcir et devenir plus forte. Ca faisait maintenant quelques heures qu’Inoue s’entraîner et elle décida de faire une petite pose, juste le temps de récupérer. Alors qu’elle récupérait doucement, elle se remémora les quelques souvenirs qu’elle retenait de ses amis et qui était chers à son cœur. Elle revit le visage d’Ichigo, se rappela son odeur, elle se souvint la jour elle avait quitté le monde des humains…cette nuit où elle était passée dans sa chambre et avait compris. Elle repensa à Rukia-san, sa relation avec Ichigo, sa capacité à faire retrouver l’envie de se battre à tout le monde. Ses pensées dérivèrent vers Sado et Ichida…ses amis. Quand elle se sentit enfin rétablie, elle se remit en position et se concentra. La personne qui était censé s’occuper de son entraînement approcha et dégaina une sorte de bâton. Elle le regarda…attendant le moment où un tic sur son visage montrerait qu’il allait attaquer. Au bout de quelques secondes, un froncement des yeux attira son attention et instinctivement elle activa son bouclier des trois cieux sans appeler ses fées par leurs noms. Trois petites lumières se détachèrent de sa barrette et formèrent un triangle. Son bouclier mis en avant, elle attendit que son adversaire attaque. Elle le vit arriver très rapidement et plaça son bouclier entre eux. Le choc de son bâton contre sa défense fut rude mais Inoue tenait bon. Alors qu’elle résistait à chacun des coups de son adversaire, elle se concentra et fit appelle à Tsubaki, sa seul fée offensive. Celle-ci regarda Inoue et compris se qu’elle devait faire…elle fonça sur l’attaquant. Inoue crut un moment que celui arriverait à l’éviter mais une feinte de Tsubaki le trompa et la fée passa au milieu de son bras. Il le coupa en deux comme si s’était du beurre et retourna vers Inoue. En voyant le sang couler de son bras, Inoue eut envie de l’aider mais une réplique de Tsubaki l’en empêcha, il avait raison, si elle voulait survivre elle ne devait pas avoir de pitié envers ses ennemis. Des larmes coulèrent sur les joues de Inoue et tombèrent sur le sol. Son adversaire lui adressa la parole en lui disant que s’était tout pour aujourd’hui. Elle le regarda avec un air de pitié, détourna son regard et partit. Alors sortit de la salle et longea un couloir blanc comme de la neige. Au bout de quelques minutes, elle arriva enfin devant ses appartements. Elle posa la main sur la poignée et l’abaissa. Inoue regarda à l’intérieur et entra, elle n’attendait que les autres qu’Aizen ou un de ses fidèles allaient lui donner.

Après mon combat contre le capitaine de la 10éme division j'etais enfin revenut dans le Hueco Mondo. Je marchais faiblement ma respiration se faisant de plus en plus basse. Je voyais flou j'avais plusieurs hémoragies mais je devais pas mourir. Je devais survivre pour devenir encore plus fort.

Je tombais à terre crachant du sang j'etais dans les couloirs du palais qui étaient déséspérément vide. Je marchais dans ces longs coulloirs chacun de mes pas étaient accompagné d'un trainée de sang. Quand tout d'un coup je pensais à la femme humaine qui m'avais soigné le bras. Ces pouvoirs étaient puissantes elle pouvait surement faire quelque chose. Je marchais vers sa porte utilisant mes dernières forces pour ouvrire sa porte et dis d'une voix faible.

Toi....soigne moi aide moi....

Je tombais à genoux crachant du sang et le regardant avec un regard froid et furieux. Mon corps tombait à terre ma tête se cognait contre le sol me rendant inanimé. Est-ce que je j'allais mourir comme ça?

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Elle était dans sa chambre, seule, comme toujours. Inoue réfléchissait à comment utiliser son pouvoir. D’après les quelques informations dont elle disposait, elle était capable d’ignorer quelque chose. Etait-elle capable de faire disparaître un homme ? Etait-elle capable de faire disparaître…Aizen et ses Arrancar ? Ou alors, l’objectif ultime, faire disparaître le Hougyoku ? Avec sa disparition, les combats serait fini, les attaques répétitif et les blessé disparaîtrait…Ichigo n’aurait plus à souffrir. Cette pensée, de servir enfin à quelque chose, lui fit apparaître un doux sourire apparut sur son visage. Tout n’était pas si critique. Elle se rendit tout un coup qu’elle était en train de déprimer ! Elle, Inoue Orihime en train de déprimer ! Elle pensa aux quelques gâteaux qu’elle adorait, prit une bouffée d’air et se mit debout. Elle devait faire quelque chose, n’importe quoi, mais elle devait trouver quelque chose à faire. Inoue se concentra et appela ses fées. S’étaient les seules personnes avec qui elle pouvait communiquer, à part les Arancars. Elle parla un moment avec elles, Inoue voulait leur soumettre l’idée de faire disparaître le Hougyoku, la source ultime des pouvoirs de Aizen. Peut-être que sans cette…source de puissance, les Arancars se rebelleraient et elle aurait une chance de s’enfuir. Alors qu’elle était de en train de réfléchir, Inoue sentit un faible réiatsu qui s’approchait dans sa direction. Elle remarqua en se concentrant que la personne qui s’approchait devait sûrement être blessé…gravement blessé. Elle attendait, dans l’inquiétude de savoir qui allait lui demander de pratiquer ses soins. Au bout de quelques minutes, la poignée de sa chambre tourna et la porte s’ouvrit. Un grand homme aux cheveux de couleur bleu entra accompagné d’une grande traînée de sang. Il la regarda et lui demanda de le soigner. Un rictus de douleur passa sur son visage et il tomba à genoux, crachant du sangs, il fini par laissé son corps tomber. Il était là, l’homme à qui elle avait soigné son bras, l’adversaire de Ichigo. Il était à sa merci, elle pouvait soit le laisser mourir, soit le finir. Dans tout les cas, elle était intouchable, Inoue avait juste à dire qu’il était arrivé trop tard. Mais ce n’était pas son genre, Inoue n’était pas du genre à laissée une personne mourir alors qu’elle pouvait le soigner. Inoue s’approcha de l’Arancar, se concentra et prononça une petite phrase pour invoquer ses fées au lieu de les invoquer mentalement pour que les soins soient plus rapides et plus efficace.

« Baigon, Hinagiku, Lilly ! »

Trois petites boules de lumière se détachèrent de ses cheveux et vinrent se poser au tour de l’Arrancar. Inoue s’approcha du dôme que formaient ses fées et posa ses mains dessus afin que ses soins soient plus perfectionnés. Au bout de quelques secondes, ses blessures étaient remises. Ces soins étaient encore plus rapides qu’avant…elle avait largement augmenté son niveau. Inoue rappela ses fées et le regarda.

« Voila, vous devriez vous sentir mieux maintenant. »

Elle avait prononcé cette petite phrase avec une voix craintive mais elle essayé néanmoins de le cacher.

Synestasia ne supportait certes pas qu'on profite d'elle en la faisant chanter par des menaces concernant Ulquiorra. Grrrrr... si ça n'avait pas été Aizen-sama, elle l'aurait défoncé pour avoir osé dire une chose pareille. Elle se souvenait de son premier jour à Las Noches... où elle s'entendait très mal avec deux Espada et pas mal d'autres Arrancars. Elle devait son statut actuel et le respect qu'on lui portait à Ulquiorra, car s'il ne l'avait pas prit sous son aile ce jour-là, elle ne serait pas ce qu'elle était aujourd'hui... elle lui était redevable. C'est pour ça qu'elle était entrée à son service... après, peu importe ce qu'il pensait d'elle, elle s'en fichait, mais elle s'était juré de rester sa fraccionne jusqu'a la fin de ses jours. Elle l'aimait, quoi... très très fort. Bref. Aizen-sama lui avait ordonné de lui ramener Inoue-san, alors bah, autant le faire. Synestasia n'avait rien contre cette humaine, au contraire. Elle avançait tranquillement vers sa chambre, ouvrit la porte lentement et vit la rouquine seule... elle avait l'air assez perturbée. Tssss... bon, s'il fallait la ramener, autant que ça ne soit pas par la force, vu son état psychologique...

« Inoue-san ? ... Aizen-sama m'a demandé de venir te chercher, il désirerait te parler de quelque chose. Viens avec moi, Inoue-san. »

Elle lui avait parlé sur un ton doux et rassurant... car après tout, elle était importante pour tout le Hueco Mundo. Pour Aizen-sama, pour l'Espada, pour tous les Arrancars... une simple humaine... pourtant, c'est clair que ses pouvoirs dépassaient l'entendement et rivalisaient facile avec le divin. Rien qu'à la voir, on y aurait jamais cru... enfin. Pendant un moment, l'humaine ne réagit pas, elle ne regarda même pas son interlocutrice. Synestasia leva un sourcil en la regardant bizarrement... pourquoi ne disait-elle rien ? Aucune réaction, même pas une infime once du son de sa voix, rien, elle n'avait pas bougé d'un milimètre. Elle n'avait pas entendu ou quoi ? Ou peut-être était-ce le fait d'avoir été séparée de ses amis, de ceux qu'elle aimait...? L'Arrancar n°14 baissa les yeux, perplexe. Elle y songeait beaucoup... c'est vrai. Elle n'aurait aimé pour rien au monde qu'on la sépare d'Ulquiorra. Elle n'osait même pas y penser, tellement elle souffrirait, si elle devait le quitter. Mais bon, elle savait au fond que ça n'arriverait jamais... ça devait être la même chose pour Orihime... sauf qu'elle, on l'avait vraiment séparée de ses amis... au fond, elle la comprenait un peu sur les bords...

« Inoue-san... viens avec moi, je t'en prie. »

Synestasia posa sa main sur l'épaule d'Orihime comme pour la rassurer... il faut dire que c'était rare qu'elle se montre gentille envers un humain. Mais là, elle n'aurait pas pu se permettre de l'être... non pas à cause de ce qu'avait dit Aizen-sama, mais parce qu'elle comprenait ce que ressentait la rouquine. Pourquoi être méchante, vu son état ? Quitte à la garder longtemps et à la considérer plus comme une invitée qu'une otage ou une prisonnière, autant qu'elle se sente le mieux possible dans cet endroit. Elle attrapa son poignet et l'entraîna vers le couloir, sans trop la forcer. Puis elles se dirigèrent vers la grande salle où les attendait Aizen-sama...

« Je pense qu'Aizen-sama veut te parler de quelque chose... qui concerne tes amis. N'oppose pas de résistance, Orihime Inoue... le Maître t'attend. »